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Les entreprises françaises emploient en moyenne 200 personnes de plus que les autres investisseurs étrangers en Pologne
Les entreprises françaises sont de gros employeurs, avec une moyenne d'emploi oscillant autour de 500, contre une moyenne proche de 300 pour l'ensemble des filiales d'entreprises étrangères.
Elles emploient en moyenne jusqu'à huit fois plus de salariés que des entreprises à capitaux polonais, selon un rapport préparé par la CCI France Pologne (CCIFP) en coopération avec l'Institut QUANT TANK de débats et d'analyses d'experts à l'occasion du 30e anniversaire de la Chambre. Le rapport a été publié sous le titre : "L'Apport des entreprises à capitaux français et des relations franco-polonaises à l'économie polonaise".
- La valeur ajoutée générée par les entreprises françaises pour un employé est environ deux fois plus élevée, et un net avantage est également maintenu en termes de part de la valeur ajoutée dans les revenus (26 % contre la moyenne polonaise de 19 %), et le ratio des dépenses d'investissement par rapport aux revenus (5,7 % contre 4,3 %)", déclare dans une interview avec MarketNews24 Dr Stanisław Kluza, président de l'Institut de débat d'experts et d'analyse QUANT TANK, coauteur du rapport.
Une spécificité des entreprises françaises opérant en Pologne est la forte valeur ajoutée qu'elles génèrent par rapport au chiffre d'affaires. En 2021, elle s'élevait à 26% en moyenne, contre une moyenne d'environ 22% pour l'ensemble des entreprises à capitaux étrangers. La valeur ajoutée par employé des entreprises en question est également légèrement supérieure à la moyenne.
Les entreprises françaises présentes en Pologne se caractérisent non seulement par une participation importante et croissante au capital, mais aussi par des indicateurs d'efficacité supérieurs à la moyenne. Les filiales à capitaux français ne constituent pas le groupe d'entreprises étrangères le plus nombreux dans notre pays, mais elles font partie des entités dont l'échelle moyenne des opérations est la plus importante.
Les entités à capitaux français se caractérisent également par une forte activité d'investissement. Au cours de la période analysée, elles ont consacré en moyenne 5 à 6 % de leur chiffre d'affaires à des dépenses d'investissement, soit chaque année plus que la moyenne de l'ensemble des filiales d'entreprises étrangères.
En termes d'échelle des opérations, d'efficacité commerciale et d'activité d'investissement, les entreprises françaises se distinguent positivement non seulement par rapport à la moyenne, mais aussi par rapport aux entités contrôlées par des capitaux provenant de pays faisant partie du peloton de tête des investisseurs présents en Pologne (Allemagne, Etats-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas). Elles se caractérisent par les revenus moyens, l'emploi et le ratio dépenses d'investissement/revenus les plus élevés de ce groupe. En termes de part de la valeur ajoutée dans les revenus, elles ne sont dépassées que par les entreprises à capitaux américains. En revanche, en termes de productivité du travail, elle est légèrement inférieure à celle des filiales de groupes américains et britanniques, mais en même temps supérieure à celle des filiales à capitaux allemands ou néerlandais.
- Avec le coût élevé des salaires en Pologne, la compétitivité des entreprises de notre pays sera de plus en plus déterminée par le développement technologique, la numérisation et l'efficacité énergétique, et ces connaissances sont obtenues par les investisseurs étrangers, explique le Dr. Stanisław Kluza, président de l'Institut QUANT TANK pour le débat d'experts et l'analyse.